Le monde est plein de ses êtres merveilleux ou terrifiants qui
hantent notre vie quotidienne. On les croisent partout la télé, le
cinéma, la bd, les romans, les jeux vidéo et même la politique.
Ils inspirent notre inconscient collectif. On les considèrent
pour les enfants, mais ils en disent bien plus sur les adultes que
nous sommes.
Les dieux ou les héros nous font rêver, ils sont des dirigeants
ou des héros parfaits. Ils nous donnent envie de les admiraient et
de leur ressembler. Les dirigeants peu importe les époques, se sont
rendu compte du pouvoir symbolique de ses esprits mythiques.
Les dirigeants se sont souvent servi des êtres surnaturels pour
légitimer leur pouvoir. Jules César prétendait descendre Iule,
fils d’Énée et donc de la déesse Vénus elle-même, Marc Antoine
son général prétendait descendre d’un compagnon d’Hercules.
Les pharaons de l’Égypte Antique étaient
considérés comme des dieux vivants. Dès l’époque de la Ve
dynastie ils étaient considérés comme l’incarnation du dieu Horus,
fils d’Osiris et d’Isis.
La reine Cléopâtre, sachant parfaite gérer son image, se
considérer comme la réincarnation de la déesse Isis. Cléopâtre
ayant eu un fils hors mariage avec Jules César, la reine pour
légitimer son fils se compara à la déesse qui elle aussi
éleva son fils Horus seule, puisque son mari Osiris, engendra son
fils après sa mort. Pour cela elle s’habillait comme elles, lui
faisait des offrandes et organiser de grandes fêtes en son honneur.
Les Plantagenêt grande famille normande ayant régné sur
l’Angleterre, justifièrent leurs royautés en prétendant descendre
du grand roi légendaire Arthur Pendragon. Beaucoup d’autres familles
anglaises en on fait de même. Ils prétendaient également descendre
de la fée Mélusine comme les familles de Lusignan et les comtes de
Toulouse.
D’autres personnalités furent associés des esprits familiers.
Napoléon Bonaparte fut associer à la légende du Petit homme rouge
des Tuileries, lutin habillé de rouge qui hantait Le Palais des
Tuileries, étant vexé que la famille royale quitte le palais, il
vouera une haine contre eux et apparaîtra telle une banshie avant le
trépas de chaque monarque. Puis il s’attacha au général Bonaparte
qu’il aurait, dit-on, aidé dans sa conquête du pouvoir.
Robert Louis
Stevenson déclarait que ce n’était pas lui qui écrivait ses romans
mais son bon génie, un brownie, sorte de lutin écossais. Il venait
la nuit lui susurrer les histoires.
Certaines personnalités sont devenue de vrai mythe. De vrai Dieu, à
qui l’ont voué une adoration sans bornes.
Le premier le plus connu c’est Jésus, mélange de réalité et
fiction, il est connu et adoré depuis plus de 2000 mille ans et
connu dans le monde entier. À sa suite les saints, martyres de la
fois catholique, ils sont devenue des sortes de demi-dieux. Mélangent
de Dieu païen et de foi chrétienne, l’église a réussi à trouver
un compromis entre ses deux religions pour permettre la transition à
la chrétienté, on peut citer parmi eux : Saint Martin (mâtiné de
Merlin l’enchanteur), Saint Nicolas (représentant le solstice
d’hiver et porteur de cadeaux), les trois Marie (personnifiant ses
triples déesses maitresses de la destinée), et bien d’autres….
La mythologie chinoise qui représente le monde où vivent les dieux
exactement comme dans leur cour impériale, avec son empereur, ses
ministres, ses courtisans… Les philosophes de l’époque on
remplaçait les dieux par d’anciens souverains, vertueux ou au
contraire malfaisant en fonction de l’image qu’ils voulaient en
donner…
On retrouve enfin
ceux cités plus haut le roi Arthur, même si l’on n’est pas sûr que
le chef historique soi vraiment l’Arthur du mythe son nom la
rapprochée du roi légendaire. Après la mort de Jules César
certain romain lui vouait un véritable culte au point de lui offrir
des offrandes en échange de faveurs. Ensuite plus étonnant cette
légende sur lui qui en ferait le père des jumeau Obéron et George,
le premier roi des fées, le deuxième roi des humains, ils auraient
eux avec la fée Morgane (ou morgue).
On le voit les symboles restes importants pour l’image que l’on veut
donner de nous-mêmes, on a pu le voir encore récemment avec le
président Emmanuel Macron qui se considère comme Jupitérien. Si
l’on se référent encore à des personnages mythologiques, c’est
qu’ils font partie de notre inconscient collectif et qu’elles parlent
à tout le monde et permettent une compréhension directe.
Références Sur les traces de Jules
César, Jean-Michel Bodelet. Cléopâtre,
Joël Schmidt. Mélusine, Jean
Markale. Encyclopédie des symboles de
Michel Cazenave