đŸ§šđŸ»â€â™€ïžđŸ° JournĂ©e du conte de fĂ©esđŸ°đŸ§šđŸ»â€â™€ïž

Chronique

Ofelio le lorialet

Ahoy, amateurs de magie et de rĂȘveries ! Aujourd’hui, c’est la JournĂ©e du Conte de FĂ©es, le moment parfait pour s’Ă©vader dans des mondes enchantĂ©s. Et pour cĂ©lĂ©brer dignement cette journĂ©e, voici le Top 12 des contes de fĂ©es les plus fameux, garantis sans dragon rĂ©barbatif ni princesse en panne de pommes d’amour.

12. Le Petit Chaperon Rouge (1697) de Charles Perrault

Parce qu’il n’y a rien de tel qu’une petite cape rouge pour faire tourner les tĂȘtes
 et les contes !

En 1637, Charles Perrault, le maestro des mots, compile les contes champĂȘtres en un bouquet littĂ©raire. Au cƓur de cette moisson, surgit l’histoire du petit chaperon rouge, victime d’un loup sournois dĂ©guisĂ© en grand-mĂšre. Deux siĂšcles aprĂšs, les frĂšres Grimm rĂ©Ă©crivent l’Ă©popĂ©e avec une fin plus heureuse : un chasseur chirurgical sauve la grand-mĂšre et la fillette du ventre du loup. Plus tard, sur les Ă©crans gĂ©ants, le petit chaperon rouge, mĂ©tamorphosĂ© par l’Ă©clatante Christina Ricci en 1997, continue de captiver.

11. La Belle et la BĂȘte (1757) de Mme Leprince de Beaumont

La preuve que la vraie beautĂ© vient de l’intĂ©rieur, mĂȘme si parfois elle est un peu velue.

Certains auteurs et experts ont suggĂ©rĂ© que l’histoire de la Belle et la BĂȘte pourrait ĂȘtre influencĂ©e par une histoire vraie. Ce serait l’histoire de Pedro Gonzales (dit Petrus Gonsalvus), nĂ© au XVIe siĂšcle sur l’Ăźle de Tenerife (Espagne), qui a Ă©tĂ© portĂ©e Ă  la cour du roi de France Henri II. Il souffrait d’hypertrichose, provoquant une croissance anormale des cheveux sur le visage et d’autres parties. À Paris, il a Ă©tĂ© accueilli sous la protection du roi et a Ă©pousĂ© une belle femme parisienne nommĂ©e Catherine.

10. La Barbe bleue (1697) de Charles Perrault

Parce que mĂȘme les contes de fĂ©es ont leurs cĂŽtĂ©s sombres
 et leurs barbes bleues !

Dans le conte de Barbe-Bleue, la femme menacĂ©e de mort interpelle sa sƓur en utilisant l’expression « Anne, ma sƓur Anne
 ». Cette phrase trouve son origine dans l’ÉnĂ©ide de Virgile, oĂč Didon commence ainsi son discours au chant IV en confiant Ă  sa sƓur Anna Perenna son amour secret pour ÉnĂ©e, provoquant un conflit avec sa promesse de fidĂ©litĂ© envers son dĂ©funt mari. La formule sera Ă©galement reprise par Ovide dans la 7e HĂ©roĂŻde avant de devenir cĂ©lĂšbre dans la version française de La Barbe bleue.

9. Le Vilain Petit Canard (1842) de Hans-Christian Andersen

Le conte qui prouve que la laideur n’est qu’une question de perspective, et qu’avec un peu de plumes, on peut devenir un superbe cygne.

Hans Christian Andersen, l’auteur du Vilain Petit Canard, a puisĂ© l’inspiration de son cĂ©lĂšbre conte dans sa propre vie. NĂ© dans la pauvretĂ© des bas quartiers d’Odense, il a Ă©tĂ© confrontĂ© au rejet Ă  l’Ă©cole en raison de son Ăąge et de ses ambitions littĂ©raires. Cependant, tel un cygne Ă©mergeant de l’ombre, Andersen a transformĂ© ses expĂ©riences difficiles en une revanche poĂ©tique, devenant finalement un poĂšte talentueux et crĂ©ant des histoires intemporelles qui rĂ©sonnent avec la force de la rĂ©silience.

8. Le Maßtre chat ou le Chat botté (1697) de Charles Perrault

Parce que les bottes sont la solution Ă  tous les problĂšmes, mĂȘme pour les fĂ©lins.

Le Chat bottĂ© connaĂźt une diffusion fulgurante et mondiale, au point d’inspirer des dessinateurs, compositeurs, chorĂ©graphes, et de nombreux autres artistes. Ce chat apparaĂźt notamment dans le troisiĂšme acte « pas de caractĂšre » du ballet La Belle au bois dormant de TchaĂŻkovski et jusqu’Ă  l’Ă©poque moderne, ses adaptations sont multiples, depuis le thĂ©Ăątre jusqu’aux films et aux romans ou Ă  la bande dessinĂ©e, en passant par les parodies, comme l’atteste le personnage du Chat PottĂ©.

7. La Reine des Neiges (1844) de Hans Christian Andersen

Oubliez les glaçons dans le soda, cette Reine gĂšle carrĂ©ment les cƓurs ! Brrr


Andersen a rencontrĂ© la chanteuse d’opĂ©ra suĂ©doise Jenny Lind en 1840 et s’est Ă©pris d’elle, mais elle ne s’intĂ©ressait pas Ă  lui de maniĂšre romantique (bien que les deux soient devenus amis). Selon Carole Rosen, Andersen a Ă©tĂ© inspirĂ© pour modeler la Reine des Neiges au cƓur glacial sur Lind aprĂšs qu’elle l’ait rejetĂ© comme prĂ©tendant.

6. La Petite SirĂšne (1837) de Hans Christian Andersen

Parce que mĂȘme sous l’ocĂ©an, il y a des problĂšmes de famille et des coiffures impossibles Ă  dompter.

Certains suggĂšrent que ce conte emblĂ©matique, « La Petite SirĂšne« , pourrait ĂȘtre une mĂ©taphore de l’amour non partagĂ© d’Andersen pour Collin, le fils de son bienfaiteur, en raison de l’homosexualitĂ© refoulĂ©e de l’auteur aux allures fĂ©minines. Cependant, François Flahault propose une interprĂ©tation diffĂ©rente, considĂ©rant la morale de la fin comme un renoncement Ă  un amour impossible, orientĂ© vers le Paradis chrĂ©tien. MalgrĂ© tout, la question de l’homosexualitĂ© cachĂ©e d’Andersen demeure sujette Ă  dĂ©bat.

5. Peter Pan (1911) de James Matthew Barrie

Le seul endroit oĂč le temps s’arrĂȘte, les enfants ne grandissent jamais, et la fĂ©e clochette n’est pas en rĂ©alitĂ© une lampe de poche.

    Dans le dessin animé Disney, Peter Pan aime jouer avec les enfants, mais la version de J. M. Barrie montre un Peter Pan différent et moins sympathique. Celui-ci, ne vieillissant pas, décide de tuer les enfants perdus devenus trop grands, il revient également prendre les générations suivantes de la famille de Wendy.

    4. Le Joueur de Flûte de Hamelin (1816) de Wilhelm et Jacob Grimm

    Parce que parfois, la meilleure solution pour se dĂ©barrasser des surmulots, c’est d’embaucher un flĂ»tiste professionnel.

    Deux hypothĂšses ont Ă©tait proposer pour l’origine du conte, le premier une catastrophe naturelle comme Noyades, glissements de terrain, maladies oĂč le joueur de flĂ»te symbolise la mort. Et la deuxiĂšme, la surpopulation au XIIIe siĂšcle aurait poussĂ© Ă  l’Ă©migration, peut-ĂȘtre vendus Ă  des recruteurs de la Baltique. Des documents suggĂšrent une migration vers la Transylvanie, alimentant la tradition populaire affirmant que les Allemands apparus lĂ -bas Ă©taient les enfants perdus. À cette Ă©poque, la Transylvanie connaissait les ravages des invasions mongoles, ajoutant une touche d’Ă©nigme Ă  cette lĂ©gende captivante.

    3. La Petite Fille aux Allumettes (1845) de Hans Christian Andersen

    Parce que parfois, il faut plus qu’un simple sort pour allumer la flamme de l’espoir dans le froid glacial de l’hiver.

    Ce conte est encore inspirĂ© par la propre vie d’Andersen et notamment par contraste avec la vie opulente qu’il menait dĂ©sormais Ă  l’Ă©poque, cette image lui rappelait l’existence misĂ©rable de sa grand-mĂšre : enfant, elle mendiait et avait mĂȘme dĂ» passer toute une journĂ©e sans manger, cachĂ©e sous un pont.

    2. Le Petit Prince (1943) de Antoine de Saint-Exupéry

    Un classique intemporel qui nous rappelle l’importance de l’amitiĂ©, des roses et des renards.

    L’une des figures incontournables du Petit Prince est indubitablement sa rose, qui tire son inspiration de Consuelo, la muse d’Antoine de Saint-ExupĂ©ry. Le couple formĂ© par Antoine et Consuelo de Saint-ExupĂ©ry est tout aussi tumultueux que passionnĂ©. Bien qu’exaspĂ©rante et capricieuse, Consuelo est Ă©galement douce et fragile, ce qui rend impossible Ă  Antoine de Saint-ExupĂ©ry de se sĂ©parer d’elle. Pour lui, elle est « unique au monde », et l’Ă©crivain en est Ă©perdument amoureux. Ainsi, Ă  travers la rose Ă©pineuse du Petit Prince, Saint-ExupĂ©ry adresse Ă  Consuelo une dĂ©claration d’amour Ă  peine voilĂ©e.

    1. Les Aventures d’Alice au Pays des Merveilles (1865) de Lewis Carroll

    Parce qu’en matiĂšre de folie douce, de chats qui sourient et de chenilles qui fument, Alice dĂ©tient la clĂ© du pays des merveilles.

    Bien que nous sachions que le personnage d’Alice a Ă©tĂ© inspirĂ© par Alice Liddell, il est intĂ©ressant de noter que la scĂšne de l’heure du thĂ© dans « Alice au pays des merveilles » a Ă©tĂ© influencĂ©e par les amis de Lewis Carroll, qui faisaient partie du groupe d’artistes excentriques des PrĂ©raphaĂ©lites. Plus prĂ©cisĂ©ment, Dante Gabriel Rossetti, membre Ă©minent du groupe, possĂ©dait une vĂ©ritable mĂ©nagerie chez lui. Selon la lĂ©gende, l’idĂ©e du lĂ©rot dans la thĂ©iĂšre aurait Ă©tĂ© inspirĂ©e par l’observation d’un rongeur dans une soupiĂšre chez Rossetti.

    Alors, attrapez votre baguette magique, montez sur votre tapis volant et plongez dans ces contes qui Ă©merveillent l’imagination depuis des gĂ©nĂ©rations ! Joyeuse JournĂ©e du Conte de FĂ©es Ă  tous ! 🌟📚

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